Bientôt, les lumières s’éteignent et la scène explose de son et de filles alors que les danseurs tant attendus font leur première apparition. Torse nu et portant des bretelles, des bottes hautes et des chapeaux en fourrure, ils défilent dans le style des gardes sexy du palais de Buckingham. Le numéro est kitsch, sympa et culotté, mais pour être honnête, je ne suis pas ému.
Alors que la chanson touche à sa fin, je me demande ce qu’un cabaret de strip-tease fondé en 1951 a vraiment à offrir aujourd’hui. À cet âge, la forme féminine nue est presque impossible à éviter, alors le Crazy Horse peut-il, après 60 ans, faire un strip-tease excitant, audacieux, voire fascinant ?
Les petits secrets des danseuses du Crazy Horse
Voici une vidéo au sujet d’un spectable donné au cabaret du Crazy Horse :
Martha Von Krupp, une danseuse sculpturale d’origine anglaise, que j’ai rencontrée avant le spectacle ne me donnera aucune piste. Pour elle, il suffit de garder l’esprit ouvert, d’aller le voir et de tomber amoureuse.
Travailler au Crazy Horse n’est pas un travail pour votre choriste typique. Avec seulement onze danseurs sur scène à la fois, tout le monde est à l’honneur. Le théâtre intimiste rapproche le public des danseurs, mais leurs pseudonymes décalés et suggestifs, leurs perruques et costumes de style mod les distinguent. Ils sont, selon les mots d’un « créatures intouchables dans une autre dimension ».
Une réputation d’élégance qui n’est plus à faire
Développer une réputation d’élégance, de raffinement et de modernité est quelque chose que la directrice générale Andrée Deissenberg a délibérément développé au cours des 10 années qu’elle a été à la tête de l’entreprise. A cette époque, elle noue des collaborations avec les plus grands noms de la mode et de la performance.
Dita Von Teese et Pamela Anderson sont toutes deux d’anciennes collaboratrices et les créations emblématiques à semelles rouges du chausseur haute couture Christian Louboutin, ont chaussé les pieds de chacune des Crazy Girls.