Crazy Horse, l’emblématique cabaret parisien

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Le rideau se lève pour révéler une petite scène et 3 grandes roues chromées qui tournent lentement. Quelque chose, ou quelqu’un bouge, et je cligne des yeux, essayant de laisser mes yeux s’adapter. Deux femmes sont en équilibre à l’intérieur de chaque roue, le dos profondément cambré, les orteils pointus les soutenant.

Comme un seul, ils commencent à bouger dans le temps sur la musique rétro – fluide et langoureuse, comme un kaléidoscope qui tourne lentement. Des lumières puissantes rayonnent derrière moi au fond de la pièce sombre, peignant des formes sur la toile vierge de leurs corps nus. Ils tournent et retournent au rythme de la musique. Les motifs psychédéliques tournent paresseusement, synchronisés avec leurs mouvements. Un véritable envoûtement.

Le Crazy Horse, un spectacle de cabaret extraordinaire

Voici une vidéo sur les confidences d’une danseuse de charme du Cray Horse :

Je suis dans un petit théâtre cossu sur une grande avenue verdoyante qui traverse les Champs Elysées. Nous sommes dans le soi-disant « Triangle d’or » du luxe et du commerce parisien, un quartier que je ne visite généralement jamais.

En tant que danseuse du Crazy Horse belle, petite et ressemblant à une poupée, ‘Mika Do’ me dit dans un tête-à-tête d’avant-spectacle, « on est loin de Pigalle ». Nous sommes loin de Pigalle, où les néons clignotent sur les toits des sex-shops à plusieurs étages et où les Amazones aux paillettes et aux coups de pied dansent sur la scène du célèbre Moulin Rouge.

Crazy Horse, une tout autre affaire

En entrant, je suis frappé par la dimension intimiste du théâtre. Au lieu de rangées et de rangées de sièges dans une immense salle, la salle est petite, sombre et confortable, pouvant accueillir 250 personnes max. Nous sommes guidés vers des sièges somptueux et presque immédiatement, un serveur apparaît pour nous servir du champagne. Alors que la foule discute à voix basse, « George », un crooner aux cheveux brylcreem et à la moustache au crayon dans un costume de salon tout droit des années 50, se fraie un chemin dans la pièce.