Les Parisiens ont du mal à s’adapter à la vie en confinement

Source : Pixabay.

Dans les dernières heures avant la fermeture officielle de Paris mardi, un homme a fourré une couette dans le coffre à bagages d’une voiture et a exhorté son partenaire à se dépêcher alors qu’elle courait à l’étage pour attraper leurs plantes d’intérieur.

Plusieurs voisins regardaient depuis leur balcon, fumant tranquillement leurs cigarettes du matin comme d’habitude dans ce coin du 18e arrondissement, à l’extrémité nord de la capitale française. Des scènes similaires se sont déroulées à travers la ville ces derniers jours alors que les Parisiens qui ont des résidences secondaires à la campagne ou de la famille ailleurs décampaient pour attendre la quarantaine dans des environs plus hospitaliers. Ceux qui restent resteront dans des appartements souvent exigus dans l’une des villes les plus denses d’Europe.

Un confinement difficile à vivre

Les Parisiens n’étaient plus autorisés à quitter leur domicile, sauf pour faire des achats de nourriture ou de médicaments, faire de l’exercice seul ou aller travailler si leurs professions étaient essentielles et ne pouvaient être exercées à distance.

Voici une vidéo montrant la ville de Paris la nuit :

Toute personne à l’extérieur devrait porter une « attestation sur l’honneur », une seule feuille de papier remplie pour donner une raison valable d’être à l’extérieur. Les employeurs devaient fournir des lettres signées au personnel qui devait se déplacer.

Paris est devenu une ville morte

Des panneaux sur les vitrines des boulangeries, des pharmacies et des magasins invitaient les gens à maintenir un mètre de distance entre ceux qui attendaient pour entrer. Souvent, seules deux personnes étaient autorisées à la fois dans les magasins, les plus vulnérables au virus étant prioritaires.

Il restait quelques vues familières. L’un des kiosques à journaux aux teintes vertes de la ville était ouvert sur la place Jules Joffrin, qui était exceptionnellement calme.